17 Avril 2015

Produits POSTEL

Les images des capteurs Vegetation 1 & 2 sont les principales données traitées par le Centre thématique POSTEL sur les surfaces continentales dans le cadre du projet FP5/CYCLOPES de cartographie des propriétés bio-géophysiques du sol et de la végétation continentale. CYCLOPES, financé par l'Union Européenne dans le cadre du 5ème PCRD vise à développer, valider et produire à l'échelle globale l'indice foliaire (LAI), la fraction de PAR absorbé (FAPAR), la fraction de couverture végétale (Fcover), et l'albédo à partir des données de plusieurs capteurs spatiaux à large champ (Vegetation , AVHRR, Polder et MERIS) sur la période 1997-2003.

Le Centre de Service de POSTEL a généré et distribue 5 années (1999-2003) de LAI, FAPAR et Fcover (animation ci-dessous) issus des données Vegetation 1 & 2. Ces produits sont accessibles sans frais pour la communauté scientifique sur le site web POSTEL. Les variables sont estimées par la version 3.1 des algorithmes du projet CYCLOPES développés par l'équipe CSE de l'INRA d'Avignon, Centre d'Expertise de POSTEL.

Animation parametre Fcover
Animation du paramètre Fcover issu des données Vegetation 1 & 2
(format AVI, ~19 Mo)

Le LAI CYCLOPES participe à un exercice de validation des produits LAI globaux existants, coordonné par le GSFC/NASA en collaboration avec Postel et les autres fournisseurs de produits. La procédure comprend :

  • une intercomparaison avec des produits développés dans le cadre d'autres projets (MODIS, GLOBCARBON, ECOCLIMAP, CCRS)
  • la comparaison aux mesures terrain acquises sur les sites expérimentaux des réseaux VALERI, BIGFOOT,..., spatialisées avec des images satellite haute résolution.

Les premiers résultats ont été présentés au Global Land Vegetation Monitoring workshop qui s'est tenu à Missoula (USA) du 8 au 10 août 2006, et au 2nd International Symposium on Recent Advances in quantitative Remote Sensing qui s'est tenu à Valencia (Espagne) du 25 au 29 septembre 2006. Ils montrent que le LAI CYCLOPES possède la meilleure cohérence spatio-temporelle, et se compare le mieux aux mesures terrain, malgré des valeurs un peu faibles sur les végétations les plus denses. Un article est en cours de rédaction.